« Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants. » Jean d’Ormesson
La mort, voilà un sujet difficile à aborder. Et lorsqu’il s’agit de la disparition de l’être dont vous êtes le plus proche, la vie perd de son goût
Alors que dire de votre lieu de vie, que faire de ces espaces qui se retrouvent vides de sens ?
Il est possible de laisser cela ainsi, de ne rien vouloir toucher. Il est aussi possible de partir, de changer de résidence.
Il existe une autre alternative ; un accompagnement dans la bienveillance et l’écoute.
Dans le respect de la mémoire de sa moitié disparue. Dans la volonté de ne pas effacer l’être aimé. Plutôt en sublimant sa présence par de petits clins d’œil subtils et destinés aux personnes concernées.
Un exemple : ce vase chiné sur une brocante dans le sud de la France en 1988 alors qu’il pleuvait à verse !
On place ce vase judicieusement dans cette niche que l’on vient de créer.
Dès que votre regard vient à se poser dessus, arrive le rictus au bord de vos lèvres, ce petit pincement au cœur, et cette pensée que l’être aimé vous accompagne dans cette nouvelle vie.